Reprendre confiance après un choc
Retrouver la confiance en soi après un événement difficile — deuil, choc émotionnel, confrontation avec une personne critique ou toxique — n’est jamais simple. Dans cet article, je partage ce que j’ai compris à travers mes expériences et ma pratique.
Comprendre nos automatismes
Face à une situation perçue comme menaçante, notre cerveau réagit instinctivement par la fuite, la lutte ou l’immobilisme. Ces réponses automatiques sont naturelles, mais souvent inadaptées à nos réalités actuelles. Pour retrouver un équilibre intérieur et du bien-être, il est essentiel de prendre conscience de ces mécanismes. Passer du mode mental automatique au mode préfrontal, autrement dit à une posture de maîtrise et de recul, permet d’accéder à une meilleure compréhension de nos souffrances… sans culpabilité.
Le neuromanagement : un outil pour changer de posture
C’est ici que le neuromanagement intervient. Il s’agit d’un ensemble de techniques fondées sur les neurosciences, qui permettent d’analyser nos comportements, prendre du recul sur nos réactions, et changer nos schémas mentaux.
L’objectif est clair : dépasser nos émotions et pensées automatiques pour adopter une attitude plus lucide, plus en conscience. Le neuromanagement nous aide à passer d’un fonctionnement de survie, régi par nos instincts, à une posture plus élevée, ancrée dans ce qu’on peut appeler l’intelligence spirituelle. Car face à une même situation, chacun réagit différemment, selon sa structure intérieure.
La clé : la connaissance de soi
Si les grandes étapes du processus de réaction sont universelles, leur intensité varie selon les individus. Certaines personnalités réagissent avec impulsivité, d’autres par une réponse émotionnelle, d’autres encore par une réflexion. Cette diversité s’explique en partie par la personnalité primaire, c’est-à-dire notre essence profonde, constituée de traits dominants — parmi une dizaine, qui s’opposent souvent deux à deux.
À cette base s’ajoute la personnalité secondaire, façonnée après les trois premiers mois de vie par l’environnement familial, culturel et social. Cette personnalité secondaire résulte d’un conditionnement opérant, selon les termes de Skinner. Bonne nouvelle : ce conditionnement est modifiable, car il relève de l’acquis, non de l’inné. Il peut donc être « déprogrammé ».
C’est souvent le conflit entre personnalité primaire et secondaire qui mine la confiance en soi. Ce que nous croyons profondément entre en contradiction avec ce que l’on nous a appris à croire. Prendre conscience de ces conflits intérieurs permet de les dépasser. On ne peut pas changer ce que l’on ne connaît pas, ni s’appuyer sur des forces dont on ignore l’existence.
Retrouver la confiance : quelques pistes concrètes
La première étape est la connaissance de soi. Plusieurs outils peuvent aider :
Astropsychologie
Tests de personnalité
Travail sur les valeurs
Parmi mes outils favoris, l’exercice du fil rouge consiste à identifier les moments clés d’une vie, à raviver les émotions associées, et à comprendre les mécanismes à l’œuvre dans ces réactions. Cela permet de remettre du sens dans son histoire.
D’autres approches issues de la psychologie transpersonnelle ou somatique peuvent également agir en profondeur, notamment sur les croyances limitantes ou les traumas inconscients.
Et enfin, l’hypnose offre de très bons résultats pour restaurer la confiance en soi. À explorer sans hésitation.