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A la recherche de ses racines et son identité

Voyance et médecine énergétique

Avez-vous déjà expérimenté la psilocybine ?
Personnellement, je l’ai fait dans le cadre de mes études en psychologie transpersonnelle, et cela a largement élargi mes horizons. Lors de l’un de ces voyages intérieurs que cette substance permet, j’ai revécu l’histoire de mes ancêtres, des hommes venus du nord de l’Europe, cherchant à conquérir de nouveaux territoires. Ils se sont établis en Espagne il y a trois ou quatre générations, attirés par l’espoir de nouvelles terres à la fin du XIXe siècle, fuyant la pauvreté pour l’Algérie. Dans ma vision, ces hommes étaient des guerriers, et ils se sont implantés sur cette terre ardente, aux couleurs intenses.

Suivre l’appel des racines

Suite à cette expérience, j’ai décidé de poursuivre ma vie de nomade, avec l’intuition qu’il était temps de renouer avec mes racines. C’est ainsi que je me suis dirigée vers Valence, où je me suis immédiatement sentie à l’aise. Je voulais retrouver mes racines.

Héritage invisible et lignées multiples

Nous appartenons tous à une lignée ancestrale, porteuse de valeurs, même si nous n’avons pas connu personnellement ceux qui nous ont précédés. Au sein d’une même famille, il coexiste plusieurs lignées, venant soit du père, soit de la mère ou de leurs parents, et dans une fratrie, certains peuvent s’identifier à des courants différents, expliquant les divergences au sein d’une même famille.

Blessures héritées et quête de sens

Nous héritons donc tous des valeurs de la lignée d’ancêtres à laquelle nous nous rattachons, mais aussi de ses blessures ou de ses traumatismes non résolus. Pour les adeptes de l’astrologie, c’est l’astéroïde Chiron qui indique où se situe cette blessure. Dans mon thème astral, Chiron se trouve en maison un, suggérant un voyage de découverte de soi.

J’ai dû affronter les restrictions de mon enfance, dans un environnement marqué par la peur et la guerre, qui m’ont poussée à me replier sur moi-même. Inconsciemment, j’ai cherché un sens personnel à l’existence, ce qui s’est traduit par des missions dans des pays en développement. Mais, depuis ce voyage spirituel sous psilocybine, j’ai ressenti le besoin de voyager non plus pour des raisons professionnelles, mais pour me découvrir, partager mon expérience et aider tous ceux en quête d’identité.

Une mémoire familiale effacée

Je n’ai connu aucun de mes ancêtres directement ; il me reste à peine le souvenir de ma grand-mère paternelle, mourant dans un hospice. Mes grands-pères sont morts avant ma naissance, des suites de la Première Guerre mondiale, et j’étais trop jeune pour me souvenir de ma grand-mère maternelle, décédée quand j’avais deux ans.

Je ne sais rien de leurs lieux de naissance. Les quelques informations que j’ai pu obtenir proviennent des actes de naissance de mes parents, difficiles à lire et ne fournissant aucune indication précise sur mes grands-parents, à part leurs noms à consonance espagnole. Ma mère m’a dit qu’ils avaient émigré d’Espagne, des régions de Valence et d’Ibiza au XIXe ou au début du XXe siècle. Voilà pourquoi je me retrouve aujourd’hui en Espagne, refaisant le chemin à l’envers.

Retrouver le pays de ses ancêtres : entre fantasme et réalité

Pendant longtemps, j’ai éprouvé de la réticence envers ce pays, imaginant ses réactions comme extrêmes. Avec comme devise « sang et or », il me semblait que l’histoire de l’Espagne était marquée par la violence, matérialisée à travers des conquêtes parfois sanglantes.

J’ai eu besoin de découvrir quelle part relevait du rêve ou de la réalité dans cette représentation. Allais-je me reconnaître dans cette Espagne moderne, dont on m’avait tant parlé durant ma jeunesse ?

Devenir qui l’on est

Se connecter à sa lignée permet de savoir qui on est, de comprendre les valeurs qui nous sont chères et de trouver notre place. En d’autres termes, savoir qui on est pour devenir qui on veut être. Cela implique acceptation, recherche, écoute, remise en question permanente et humilité.

Une quête ouverte

Je ne sais pas ce que je trouverai au cours de ce voyage, probablement une partie de moi-même. Je sais seulement qu’avec le début de cette troisième phase de ma vie, il était nécessaire de partir à la découverte de mon passé.

 

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