Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

L’astrologie, entre science et conscience

L’astrologie propose un moyen privilégié dans une relation d’aide psychologique. S’inspirant du principe « tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » , la position des planètes nous informe par synchronicité sur ce qui se passe sur terre, que ce soit au niveau individuel ou collectif.

Cela reste difficile à croire pour un esprit rationnel et pourtant les dernières avancées en psychologie et notamment en psychologie transpersonnelle confirment cette hypothèse. Les deux domaines, que ce soit la psychologie transpersonnelle ou l’astrologie, abordent la psyché humaine sous des angles différents mais qui pourtant se recoupent.

Convergence sur les archétypes

Les travaux de Carl Jung, pionnier de la psychologie analytique et influent dans le développement de la psychologie transpersonnelle, introduisent le concept des archétypes, structures innées de l’inconscient collectif partagées par l’humanité. L’astropsychologie, en se basant sur les positions et mouvements des corps célestes, attribue également des qualités archétypales à chaque planète et signe zodiacal. Les recherches en psychologie transpersonnelle qui explorent les manifestations des archétypes dans les rêves, les visions, et les états modifiés de conscience offrent un soutien à l’idée que ces motifs universels peuvent se refléter dans les configurations astrologiques, validant l’approche archétypale de l’astropsychologie.

Études sur la synchronicité

La synchronicité, un concept clé à la fois en psychologie transpersonnelle et en astropsychologie, décrit des coïncidences significatives entre des événements internes et externes qui ne sont pas liés par la causalité. Les recherches sur la synchronicité, notamment dans le contexte des coïncidences entre les états psychiques et les événements astrologiques, renforcent l’idée que l’univers est un ensemble interconnecté où la psyché et le cosmos sont en résonance, un principe fondamental de l’astropsychologie.

Validation des expériences transpersonnelles

La psychologie transpersonnelle valide l’importance des expériences qui transcendent l’ego et les limites de l’identité personnelle, telles que les expériences de pic, les épiphanies spirituelles, ou les rencontres profondes avec le numineux. Ces expériences sont souvent décrites par les individus comme étant influencées ou précédées par des transits astrologiques significatifs, suggérant que l’astropsychologie peut offrir un cadre pour comprendre comment et pourquoi ces expériences se produisent dans le contexte de la vie d’une personne.

Recherches sur les cycles de vie et les transits planétaires

Certains travaux en psychologie transpersonnelle examinent les cycles de vie et leur correspondance avec des transitions psychologiques et spirituelles importantes. L’astropsychologie, avec sa focalisation sur les transits planétaires et les cycles de retour (comme le retour de Saturne), propose des cadres temporels qui peuvent coïncider avec ces périodes de transformation. Les études qui relient les phases de développement personnel à des cycles astrologiques spécifiques apportent une validation empirique à l’idée que les transits planétaires peuvent marquer des seuils significatifs dans la croissance psychologique et spirituelle.

Mais allons plus loin, et intéressons nous aux travaux sur la  conscience. Je pense plus particulièrement aux travaux de David Böhm, Bernardo Kastrup, Ervin Laszlo et Rupert Sheldrake qui offrent des perspectives fascinantes qui, bien que n’étant pas directement liés à l’astrologie, peuvent néanmoins fournir un cadre théorique soutenant certaines de ses hypothèses fondamentales. Ces scientifiques et philosophes explorent des concepts tels que la non-localité, la conscience unifiée, les champs morphiques, et la théorie de l’ordre implicite, qui peuvent tous être interprétés comme offrant une validation indirecte de la manière dont l’astrologie fonctionne à un niveau cosmique et psychologique.

David Böhm et l’Ordre Implicite

David Böhm, physicien théoricien, a proposé le concept de l’ordre implicite, une réalité sous-jacente à notre univers expérimenté. Selon Böhm, cet ordre n’est pas visible directement mais constitue une sorte de toile de fond à partir de laquelle notre réalité explicite (l’ordre explicite) émerge. L’astrologie, dans ce contexte, pourrait être vue comme une tentative de décoder les motifs et les influences de cet ordre implicite sur les individus et les événements terrestres, en utilisant la position des corps célestes comme des indicateurs ou des symboles reflétant les dynamiques profondes de l’ordre implicite.

Bernardo Kastrup et la Conscience Unifiée

Bernardo Kastrup, philosophe et scientifique, soutient que la réalité est fondamentalement consciente, une idée centrale dans son argument pour l’idéalisme métaphysique. Cette vue rejoint l’astrologie dans la mesure où elle suggère que tout dans l’univers est interconnecté à travers une conscience ou un esprit universel. Les configurations astrologiques, dans cette optique, reflètent les modulations de cette conscience unifiée, influençant les individus et les collectifs selon des motifs conscients.

Ervin Laszlo et le Champ Akashique

Ervin Laszlo propose le concept du champ akashique, un champ d’information qui enregistre et transmet les expériences de tout l’univers, s’appuyant sur la théorie des champs quantiques. L’astrologie pourrait être interprétée à travers ce prisme comme un moyen d’interagir avec ce champ d’information, où les positions et les mouvements des planètes au moment de la naissance ou à d’autres moments clés servent de clés pour accéder à des informations spécifiques stockées dans le champ akashique.

Rupert Sheldrake et les Champs Morphiques

Rupert Sheldrake, biologiste, a introduit l’idée des champs morphiques, des champs qui influencent la formation des structures dans la nature et le comportement des êtres vivants à travers des sortes de “habitudes” cosmiques. L’astrologie peut être vue comme alignée sur cette théorie, dans le sens où elle suggère que les configurations astrales agissent comme des champs morphiques influençant les schémas de comportement, les événements et les dispositions psychologiques des individus.

Richard Tarnas et l’astrologie archétypale

Pour conclure, je souhaiterais citer les travaux de Richard Tarnas, auteur et philosophe influent, connu pour ses travaux en psychologie des  profondeurs, en philosophie de l’histoire et en astrologie archétypale. Tarnas, dans son ouvrage de référence “Cosmos et Psyché”, propose une approche révolutionnaire qui redéfinit le champ de l’astrologie. Par une analyse rigoureuse de cycles planétaires et d’événements historiques, Tarnas montre comment les conjonctions, oppositions et autres aspects entre planètes correspondent à des périodes de transformation majeure, tant sur le plan collectif qu’individuel.

Ses recherches mettent en lumière la synchronicité entre les mouvements célestes et les grands tournants de l’histoire humaine, soulignant l’existence d’une intelligence cosmique ou d’un ordre “synchronisé” qui orchestre le déroulement des événements dans un but d’évolution et de croissance de la conscience.

Ses travaux sur l’astrologie archétypale  permettent de saisir les liens entre les mouvements célestes et l’expérience humaine. Alliant psychologie jungienne et observation astronomique, il propose une lecture du ciel non pas comme un simple tableau prédictif, mais comme une carte vivante des forces psychiques et culturelles qui façonnent notre monde.  L’astrologie archétypale se fonde sur l’idée que les configurations planétaires reflètent des motifs archétypaux, c’est-à-dire des principes fondamentaux ou des forces universelles qui influencent la psyché humaine et les événements terrestres. Ces motifs, éternels et universels, structurent notre expérience du monde à travers des thèmes récurrents, comme le héros (Soleil), le messager (Mercure), ou le révolutionnaire (Uranus).

À la différence de l’astrologie traditionnelle, qui peut tendre vers la prédiction, l’astrologie archétypale s’intéresse à la compréhension profonde des dynamiques psychologiques et spirituelles à l’œuvre dans l’individu et la collectivité. Elle invite à une réflexion sur la manière dont les cycles cosmiques se répercutent dans notre vie intérieure et notre environnement socioculturel.

Conclusion

Bien que ces penseurs n’aient pas spécifiquement conçu leurs théories pour valider l’astrologie, leurs travaux offrent des perspectives qui peuvent soutenir une compréhension plus profonde des principes astrologiques. En postulant un univers interconnecté, régi par des champs d’information et d’influence, et une conscience qui imprègne tout, ils fournissent un cadre conceptuel dans lequel l’astrologie pourrait être vue non pas comme une superstition, mais comme une manière ancienne et symbolique d’interagir avec les profondeurs de la réalité. Ces idées suggèrent que, loin d’être une pratique isolée, l’astrologie pourrait être reliée à des principes fondamentaux de l’univers, comme le suggèrent ces chercheurs à la frontière de la science et de la philosophie.

Leave a comment